Il s'agit bien plutôt de retrouver en soi le rythme, la respiration du monde. [...]
Et bien, pour un peintre, il s'agit d'abord de beaucoup marcher dans le monde, de s'y mêler avec tout son corps, d'oublier le plus possible cet oeil trop specialisé, trop intellectuel, et puis de s'enfermer entre les quatre murs de sa chambre et de retrouver à travers soi une présence. C'est du moins ce qui a toujours été fait depuis l'âge des cavernes, et cela n'a pas trop mal réussi.
(Jean Bazaine)
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